09/01/2014

To be or not to be connected : ces objets connectés qui nous espionnent

Pour commencer l'année en beauté et en IT, je vous propose un "Point de vue" sur les objets connectés.

À lire au Recueil Dalloz dans le 1er numéro de 2014 qui paraît aujourd'hui !

Ciel, mon canapé m'espionne ! [Image : Images et réseaux]
Il y a la Smart TV de LG. Mais il y a également le Flower Power qui s’installe dans un pot de fleurs et vous adresse un message sur l’iPhone de la part de votre fleur : j’ai soif. Ou le frigo LG qui, à chaque ouverture, vous envoie un tweet assorti d’une mini-vidéo où l’on vous voit peut-être en flagrant délit de grignotage. Ou encore des chaussures, des réfrigérateurs, des montres (bientôt), des voitures (Audi), des lunettes (Google), des valises (Air France), des pèse-personnes (Withings), des machines à laver, des consoles de jeu, des sèche-linge, des fours, des stylos, des aspirateurs (LG). Comme dans La complainte du progrès de Boris Vian, il ne manque que la tourniquette.

L’internet des objets est un phénomène en plein essor. En 2018, chaque personne disposera de huit objets connectés en moyenne, d’après certains calculs. Il y aura 80 milliards d’objets connectés en 2020. Même notre corps sera connecté via des implants ou des tatouages (Motorola a déposé un brevet pour un tatouage électromagnétique). À quand un recueil Dalloz connecté, qui présente un contenu différent suivant les goûts des lecteurs ?

Il me semble que le droit n’est pas totalement armé pour ces nouveaux défis. Et donc qu'il faut lancer la réflexion.

Bonne année connectée !



À lire au Recueil Dalloz ! 


Références : Laure MARINO, "To be or not to be connected : ces objets connectés qui nous espionnent. À propos des téléviseurs LG", Recueil Dalloz 9 janvier 2014, n° 1, Point de vue p. 29.

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