On l’attendait. La Commission européenne vient de présenter une proposition de directive sur la protection des secrets d’affaires. Et cela n’a provoqué aucune révolution ! Que cette relative indifférence ne nous trompe pas : c’est un texte fondamental.
D’emblée, notons qu’ici les considérations économiques dominent. C’est bien normal, car ce texte européen est une directive "marché intérieur", c’est-à-dire un instrument de la réalisation du marché intérieur (fondement juridique : TFUE, art. 114). L’objectif est même doublement économique ; il s’agit d’harmoniser des systèmes juridiques disparates afin de lutter contre les distorsions de concurrence et de promouvoir l’innovation.
Présentation en 10 points.
- La définition du secret d’affaires
- Le choix de la voie civile
- Le recours au "droit de la concurrence déloyale"
- La liste des actes illicites
- La liste des actes licites
- L’efficacité des mesures ordonnées par le juge
- La confidentialité des procédures judiciaires
- Le bref délai de prescription
- L’adoption de la directive
- Et en France ?
À lire à la revue Propriété industrielle !
Trade Secrets, par Satoshi Kambayashi (sur le site PhosphorArt) |
- Voir le communiqué de presse de la Commission européenne au sujet de la proposition de directive
- Voir le texte de la proposition de directive du 28 novembre 2013 sur la protection des savoir-faire et des informations commerciales non divulgués (secrets d’affaires) contre l’obtention, l’utilisation et la divulgation illicites
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