L’open data consiste à mettre à disposition de tous, sur internet, des données numériques librement accessibles et réutilisables par tous. L’open data juridique en est la déclinaison dans le secteur du droit. C’est une mine d’or pour les juristes.
J’ai du bon data dans ma datatière ♫.- Oui, j’ai du bon data et tu en auras, car l’open data est une démarche d’ouverture. Elle consiste à mettre à disposition de tous, sur internet, des données numériques librement accessibles et réutilisables par tous. Ces « données ouvertes » sont extrêmement variées : publiques ou privées… économiques, statistiques, géographiques, scientifiques, culturelles, administratives ou juridiques.
Ainsi, divers ministères ont ouvert des données ; des dizaines de villes ont ouvert leurs données (Paris et Rennes ont été les pionnières) ; des EPIC ont ouvert leurs données (SNCF, RATP, IGN). Ces données peuvent ensuite être réutilisées dans des applications mobiles, dans des cartographies ou encore pour des recherches de toutes sortes. Le portail data.gouv.fr présente quelques-unes de ces réutilisations : carte des logements vacants en Île-de-France, carte des expatriés français dans le monde, cartographies des données financières des communes et villes françaises...
L’open data, très tendance.- Aujourd’hui, l’open data est un mouvement ample et encouragé dans un grand nombre d’États. Pour autant, la France n’arrive qu’en 16e position dans le classement sur l’ouverture des données publiques réalisé par l’OpenKnowledge Foundation (OKF). Or l’un des points faibles de la France est justement le secteur du droit.
(R)évolution pour l’open data juridique.- Il semble toutefois que cela devrait changer...
Références : Laure MARINO, "L’open data, une mine d’or pour les juristes", Semaine juridique, édition générale, 7 avril 2014, n° 14, prat. 438.
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